Méditer
« Méditer, c’est faire de la place dans son cœur pour mieux accueillir la réalité ».
Fabrice Midal
La méditation, c'est quoi ?
Pour méditer, il suffit de s’asseoir sur un coussin ou sur une chaise, et ne rien faire d’autre que rester dans une attention ouverte à tout ce qui survient – pensées, émotions, sensations corporelles...
Cette simplicité est déconcertante ! On ne sait pas quoi faire... et justement, il n’y a rien à faire ! Pas besoin de compter ses respirations ou ses pensées, de faire le vide, de chercher à se détendre. Non, on reste là, tel que l’on est.
C’est cela méditer : apprendre à rencontrer le présent tel qu’il est, plutôt que de chercher à le contrôler ou à atteindre un état idéal.
Les 4 forces
Bien sûr, rester ainsi dans cette ouverture a beau être simple en apparence, ce n’est pas si facile ! Pour s’aider, on peut s’appuyer sur 4 forces qui sont en chacun de nous :
L'écoute
Sortir de soi en accueillant tous les sons qui nous entourent
Le corps
Trouver de la solidité et de la confiance en revenant au corps
Le souffle
Se relier au mouvement de la vie
L'espace
Faire de la place pour accueillir le présent
Voici une courte vidéo pour découvrir cette approche :
L’approche de Reso
Au cours des dix dernières années, la méditation a connu un succès grandissant, et est de plus en plus visible dans la société : dans les écoles, dans les hôpitaux, en entreprise etc...
De nombreuses approches se mélangent, et il n’est pas facile d’y voir clair. Voici quelques points pour mieux comprendre notre manière d’enseigner la méditation :
Présence, bienveillance
et confiance
Ces 3 qualités sont 3 visages de la méditation, que nous cultivons afin de faire face aux épreuves constitutives de toute existence, en apprenant à s’ouvrir au monde à partir de ces ressources, plutôt qu’à juste subir nos vies en se repliant sur nous-mêmes.
Foutez-vous
la paix !
Nous avons tous envie de bien faire et d’aller mieux. Et nous nous mettons la pression dans déjà beaucoup d’espaces de nos vies pour cela : boulot, relations, famille, finances etc. Méditer doit nous aider à faire une pause avec la pression, à réouvrir un espace où l’on ne fait rien, pour laisser la vie revenir. Alors, si méditer devient un nouvel instrument pour se contrôler, se surveiller et s’en vouloir, foutez-vous la paix !
Un chemin,
pas un outil
La méditation est très souvent présentée comme un instrument, pour être plus calme, moins stressé, plus ceci, moins cela, comme si nous avions un défaut fondamental qu’il fallait corriger. Cette quête sans fin nous rend méfiant de nous-même et de la vie. Nous présentons donc la méditation comme un chemin pour partir à l’aventure de ce que nous sommes, chacun d’entre nous. C’est une perspective moins violente et plus riche !
Revenir au corps
Quand on parle de méditation, on pense souvent à un exercice assez mental : regarder ses pensées ou bien ne plus en avoir du tout, en faisant le vide dans sa tête. Or, une grande part de notre frustration et de notre sensation de perte de sens, pouvant conduire jusqu’au burn-out pour de plus en plus d’entre nous, vient précisément du manque de rapport à notre corps, considéré comme un outil. Et si nous en faisions un ami, en apprenant à juste l’habiter, le ressentir, l’aimer ?
Rencontrer ses émotions
au lieu de les gérer
N’ayant au fond jamais appris comment faire avec nos émotions, nous avons développé tout un tas de techniques : les fuir, les mettre sous le tapis, s’en divertir. C’est compliqué, et ça ne marche pas ! Plus on les refoule, plus elles gonflent et reviennent nous hanter. Et si nous nous simplifions la vie en apprenant à les rencontrer, à prendre le thé avec elles, pour mieux entendre ce qu’elles ont à nous dire ?
Fatigué, stressé,
angoissé, déprimé ?
c’est ok
On pense souvent qu’on aura bien médité si on atteint un état de calme, de détente, de satisfaction complète. Mais méditer, c’est rencontrer ce qui nous arrive, moment après moment, peu importe si c’est confortable, désagréable, ou bien neutre. C’est en lâchant l’objectif d’atteindre un état idéal que l’on pourra vraiment goûter aux fruits de la pratique.
Notre quotidien est sacré
Eh oui ! Il n'y a pas d’un côté le “spirituel” avec la méditation, la sagesse, la quête d’une paix pure et immaculée, et de l’autre côté : le quotidien, le matériel, les tâches ménagères, l’argent, le travail etc. Séparer nos vies dans ces cases (auxquelles on ne donne pas les mêmes valeurs) nous frustre et nous fait perdre le sens de notre existence. En méditant, on peut apprendre à faire de nos vies entières des espaces de présence, de soin et d’accomplissement.
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