Week-end : La méditation pour libérer les femmes (et les hommes !)

Et sortir du sexisme ordinaire
Un week-end d’enseignements et de pratique avec Marie-Laurence Cattoire et Claire Wagener
Les 11 et 12 juin 2022 à la Maison de la méditation, Paris
Nous subissons au quotidien des pressions tellement ordinaires que nous ne les voyons plus. Nous avons intégré nombre d’injonctions (sois performant.e, sois efficace, reste calme, sois en bonne santé, sois bienveillant.e, sois un parent parfait…) qui nous font sournoisement souffrir. Et les femmes sont sommées en prime d’être belles, désirables, aimantes, patientes, disponibles sous peine de ne plus être vraiment femmes…
Ce week-end de méditation et de travail se veut une exploration de la possibilité d’un féminisme joyeux, qui concerne tout autant les hommes que les femmes. Un féminisme joyeux dont la méditation peut nous ouvrir grand les portes. En nous montrant quelle est notre juste place, en nous apprenant à rencontrer celle et celui que nous sommes, en nous autorisant à dire non, la méditation pose des limites saines, en accord à notre expérience singulière. Au lieu de rester victimes des diktats imposés, avec la méditation nous retrouvons une force et une joie libératrices.
En s’appuyant sur l’expérience de méditations guidées, Marie-Laurence Cattoire et Claire déploieront des axes de réflexion autour des préjugés les plus courants :
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- La méditation, une pratique libératrice
Retrouver notre place
Comment la méditation peut-elle nous aider à nous libérer des stéréotypes et des croyances sur la femme, l’homme, le couple ? Le mythe du Prince charmant est-il aidant ? La rupture amoureuse est-elle échec ou mouvement de la vie ? Qu’est-ce que la réussite au sein d’un couple ?
- La méditation, une pratique sensuelle
Retrouver notre corps
Comment la méditation nous aide-t-elle à sentir de nouveau la vie en nous ? Comment sortir du modèle viriliste domination/soumission ? Qui la libération sexuelle a-t-elle vraiment libéré ?… En quoi notre volonté de contrôle étouffe-t-elle notre véritable puissance ?- La méditation, une pratique déculpabilisante
Établir une relation saine à soi
Nous ne sommes ni coupables, ni insuffisant.e.s, ni inadapté.e.s. Comment la méditation aide-t-elle à sortir du sentiment d’imposture ?- La méditation, une pratique d’intelligence
Retrouver le droit et le bonheur de ne pas savoir
Loin d’être un frein, hésiter, ne pas savoir, s’interroger nous aide à rafraîchir notre regard sur les émotions qui nous traversent, sur les rapports de couple, les relations amicales et professionnelles… Une fois qu’on ose écouter et interroger – ce qui est la base de la méditation – on retrouve une intelligence et une liberté d’action loin des modèles imposés.
Dans l’esprit du mouvement d’éducation populaire tel que le définit Fabrice Midal, Marie-Laurence et Claire proposeront, en complément des enseignements et des méditations guidées, plusieurs workshops en sous-groupes. L’occasion de partager notre compréhension et de nourrir ensemble des réflexions et de nouvelles pistes de travail.
Un week-end pour nous aider, toutes et tous, à nous libérer, à nous accomplir et à nous réjouir !
Marie-Laurence Cattoire est cheffe d’entreprise et pratique la méditation depuis vingt ans. Elle l’enseigne bénévolement lors de stages, de week-ends et de soirées dans le cadre de L’École de méditation. Dans son blog Méditation & Action, elle relate ses rencontres avec des enseignant.e.s et des auteur.e.s exceptionnel.le.s ainsi que la manière dont la méditation transforme son quotidien. Elle est l’auteur de Éclore, enfin. Manifeste des femmes indociles chez Leduc.s.
Claire Wagener travaille comme metteuse en scène au Luxembourg où elle est membre du collectif de théâtre interdisciplinaire Independent Little Lies. Elle enseigne la méditation bénévolement dans le cadre de L’École de méditation. Elle est convaincue que la pratique de la méditation, en résonance avec la poésie et la philosophie, ouvre un réel chemin d’apprentissage pour cultiver un rapport à soi-même, aux autres et aux situations qui ne soit pas celui de la volonté et de la gestion, mais celui de la présence, de l’ouverture et du dialogue.