Lorsqu’on est étudiant à L’École de méditation et qu’on entend Laure Limongi parler de l’écriture, on ne peut s’empêcher de sentir une forme de familiarité.

L’écriture comme une façon de s’ouvrir sur le monde et ses détails, à partir du plus intime de soi. Une façon de rencontrer notre jugement (notre « rédacteur en chef » intérieur) mais aussi nos fantasmes d’idéal (le mythe de l’écrivain). L’importance de la régularité, de la sanctuarisation de ce moment et de la confiance dans le mouvement de l’écriture qui nous traverse, sans chercher à comprendre.

« Ecrire c’est créer un temps vivant avec des mots » nous dit-elle dans cet entretien avec Fabrice Midal. C’est « être chambre d’écho par rapport au monde ». Ou encore « Par l’écriture, le réel nous rencontre pour de bon ».

Notre invitée :

Laure Limongi nous plonge au cœur de l’expérience d’écrire avec une joie absolument communicative. L’écriture est au cœur de sa vie, étant elle-même écrivaine, ayant publié une douzaine d’ouvrages, elle est actuellement professeure de création littéraire à l’Ecole Supérieure d’arts de Paris-Cergy. Elle a été éditrice pendant une quinzaine d’années, a codirigé pendant six ans le master de création littéraire du Havre, a été administratrice de la Société des gens de lettres pendant deux mandats et a cofondé le prix du roman d’écologie en 2018. Dernièrement elle a signé la préface du livre de Nathalie Goldberg Pourquoi écrire va vous rendre heureux, publié par Fabrice Midal chez Robert Laffont.

Autant dire que c’est un grand plaisir de la recevoir à la Maison de la méditation pour une discussion avec Marie-Laurence Cattoire, dans le cadre de nos rencontres avec des femmes remarquables. Il y sera question de son dernier livre Ton cœur a la forme d’une île, mais aussi du bonheur d’écrire et de son rapport à l’écriture et de l’aventure d’avoir co-créé le premier atelier en France d’écriture universitaire.